SpaceChairStrucked - La Air Chair de Jasper Morrisson revisitée - clous de tapissier, feu de 403, durite, vis, fils de téléphone, peinture acrylique, peinture métal

COTE QUIMPER

La Air chair inspire les artistes à Quimper

Dernière mise à jour : 02/05/2012 à 09:39

Dans le cadre de l’opération “Je suis nue”, 28 artistes s’en sont donnés à cœur joie. Ils ont réalisé de véritables œuvres d’art. Celles-ci sont exposées durant un mois au magasin Atria avant d’être vendues aux enchères le 25 mai. Ils sont 28 à avoir accepté de jouer le jeu. 28 artistes, venus de tous bords (photo, design, architecture, peinture, etc.) à avoir travaillé durant un mois sur la “Air chair” du célèbre designer Jasper Morrison – qui a d’ailleurs dédicacé deux modèles exposés au magasin Atria. Elles sont visibles – tout comme les 25 autres aux univers très variés – jusqu’au 25 mai, jour de la mise aux enchères dont les bénéfices seront reversés aux services pédiatriques de l’hôpital de Quimper.

Yannick Michelet et sa Air chair de l’espace.

• Yannick Michelet, peintre. « J’ai d’abord réfléchi à la notion même de “Air chair”. Je me suis dit : et pourquoi pas la space chair ? » Sa chaise fait en effet penser à un satellite russe, un phare de Peugeot 403 en plus !

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LE TELEGRAMME

Exposition. Deux artistes inspirés par le street art

27 mars 2012

Deux artistes un peu à part exposent actuellement à Dock Ouest. Yannick Michelet et Hubert Carré posent des questions sur la société, via des tableaux inspirés du street art.

Vendredi dernier, à la galerie Dock Ouest, s'est déroulé le vernissage de l'exposition consacrée à deux artistes au style décalé, Yannick Michelet et Hubert carré. Yannick Michelet, originaire de Quimper, est poissonnier. Il a commencé à peindre en 1980 et s'est essayé de suite à l'art figuratif, inspiré par Robert Combas. Sa technique: récupérer des affiches, lettrages et les intégrer à sa peinture. Pour ce faire, ses sources d'inspiration sont diverses mais il affectionne particulièrement les années 50, les vieilles publicités, Wonder Woman... Il récupère les affiches des grandes surfaces et les détourne totalement en utilisant sa technique favorite, l'acrylique. Il mélange allègrement des Legos, des personnages de Walt Disney, des marques de lessives. Ce qu'il aime plus particulièrement c'est «attirer l'attention». Et son pari est gagné! Hubert Carré, quant à lui, est originaire de Boulogne-sur-Mer et a travaillé pendant des années dans le secteur de la pêche maritime. Il a débuté par la photographie il y a 30 ans puis il s'est orienté vers les techniques de collage et techniques mixtes. L'artiste se qualifie d'artiste «street art», moderne, décalé, agressif dans ses couleurs et ses textes. Son idée est de donner une «première impression esthétique» des sujets qu'il traite. Dans chacun de ses tableaux, il tient à raconter une histoire, poser une question.

Des peintures chocs

Par exemple, l'un des tableaux est intitulé: «Les indignés ont-ils raison ou sont-ils fous?» Autre tableau, autre message, il lance un clin d'oeil à Big Brother avec la phrase suivante: «Tout le monde écrit n'importe quoi sur n'importe qui». L'artiste utilise des peintures chocs, ce qui est paradoxal quand on sait qu'il a débuté aux monochromes dans la photo.Pratique L'exposition est visible jusqu'au 9mai tous les jours sauf le lundi et le mardi matin, de 10h à 12h30 et de 15h à 20h, 7, avenue du Docteur Nicolas tél. 09.81.98.62.32.